
« La question fondamentale, c’est le financement de l’éducation de la petite enfance ». Ce propos de Gaétan Kponoukon, secrétaire général du Syndicat National des Enseignants des Écoles Maternelles du Bénin (SYNAEM-Bénin), relance le débat sur la place qu’occupe la petite enfance dans le système éducatif africain. Il l’a tenu lors du 6e congrès de la Fédération des Intervenants en Petite Enfance du Québec (FIPEQ). C’était du 10 au 12 juin où une cinquantaine de déléguées et de délégués se sont réunis au Canada pour marquer une solidarité internationale autour de la réalité de la petite enfance en éducation.
Dans son intervention à l’occasion de sa participation par Visioconférence, il a fait un portrait de la situation de la petite enfance au Bénin, dans le contexte africain, en mettant l’emphase sur les défis et les efforts syndicaux, afin de valoriser ce secteur essentiel.
Participant à ce congrès de façon virtuelle, le répondant du SYNAEM-Bénin a appelé à l’adoption de nouvelles mesures législatives visant à protéger les services éducatifs.
L’autre aspect sur lequel le successeur du SG Hector Fanou a mis l’accent, est la pénurie d’éducatrices et d’éducateurs qualifiés, ainsi que de personnel de soutien en Afrique. « Dans la majorité des écoles, la question de la formation et de la spécialisation des acteurs pose problème », a affirmé le secrétaire général du SYNAEM-Bénin.

Parlant du Bénin, il reconnaît les efforts consentis par le Gouvernement en place en vue de l’amélioration des conditions de travail des acteurs de la petite enfance. Cependant, il pense qu’il y a d’autres actions à poser pour atteindre les objectifs fixés dans le Plan Sectoriel Post 2015.
E.D